Show must go on

Faut un poil se conditionner pour trouver de vraies raisons de se réjouir, en cette fin d’année plutôt morose. Déferlement de la 5e vague que l’on n’a pas forcément sentie arriver – trop occupés à savourer la trop belle… et trop fulgurante reprise des événements présentiels de septembre à novembre -, inquiétude pour les pros du secteur dont la résistance financière et la résilience morale s’émoussent de jour en jour, incertitude sur la prolongation des dispositifs de soutien après la fin janvier… sans oublier, cerise sur le gâteau, cet affligeant spectacle de la classe politique que l’on va devoir endurer jusqu’au 24 avril, en subissant l’habituelle double peine puisqu’il n’y aura que peu voire pas du tout d’événements durant cette période électorale… Alors oui, il faut bien chercher pour trouver le verre à moitié plein en ce mois de décembre.

Et pourtant, l’annonce lundi soir des grandes lignes du projet de la cérémonie d’ouverture des JO Parisiens 2024 a été comme un petit feu d’artifice… dans notre léthargie événementielle. Avec un concept digne d’une de nos expressions si souvent employée dans nos métiers : l’effet waouh ! De l’idée, de l’audace, de la créativité, de la disruption, du populaire dans le bon sens du terme… autant de promesses qui nous rappellent nos plus belles heures événementielles, avec des manifestations ayant marqué la filière et la mémoire collective depuis une trentaine d’années, et nous rendent fiers d’être à la hauteur de ce qu’on nomme – dans ce cas, à raison – : la french touch ! Alors, oui, il va falloir encore tenir bon avant de faire exploser notre talent Hexagonal devant un milliard de spectateurs, mais ces futures retrouvailles entre un savoir-faire inégalé et l’histoire de la com événementielle ont de quoi nous donner foi en l’avenir et l’envie de se battre pour faire exister, même dans l’adversité, cet incroyable métier.

 

 

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