Quelque chose à vous dire

Le Mondial de l’Auto veut la révolution !

Quatre ans après la dernière édition et suite à l’annulation de celle de 2020 en raison de la pandémie, le Mondial de l’Auto revient de lundi à dimanche prochain, à Paris Expo Porte de Versailles.

Le point avec Frédéric Bedin, Président du directoire Hopscotch Global Pr Group.

 

« Il y a 3 ans, nous voulions réinventer la forme du salon. Aujourd’hui, ce sont les contenus qui bouleversent cette édition. »

 

 

3 ans et demi après avoir été choisi par la PFA (Plateforme automobile) pour organiser l’événement, le grand moment est enfin arrivé ! Quel est votre ressenti ?

« Lorsque nous avons signé ce partenariat, le marché ronronnait et notre ambition était de réenchanter le rendez-vous pour en faire une sorte de fashion week de l’auto avec des événements dans tout Paris… Aujourd’hui, 3 ans après, le marché de l’automobile a explosé et si vite évolué que nous sommes dans une véritable révolution qui nous fait revenir aux fondamentaux de la première édition du salon, à savoir l’exposition d’exceptionnels bouleversements et de réelles innovations du secteur ! Finalement, cette édition va ressembler à celle organisée par l’Automobile Club de France il y a 124 ans, quand la toute première voiture électrique a été présentée au public. Car nous allons être au cœur de véritables innovations en termes de voitures, d’énergie avec l’expansion des véhicules à l’hydrogène, de distribution… Par exemple, savez-vous que les banques deviennent fournisseurs de voitures ? D’ailleurs Tesla présentera son Model Y sur le stand du Crédit Agricole… Si les visiteurs s’attendent, comme à l’accoutumée, à voir de belles voitures posées les unes à côté des autres en compagnie de jolies hôtesses… ils vont être déçus ! Cette édition du Mondial n’aura rien à voir et va être révolutionnaire en reflétant la révolution du marché qui compte, par exemple, 18 nouvelles marques qui n’existaient pas il y a encore 5 ans… »

Justement, que répondez-vous à ceux qui pointent l’absence de grandes marques jugeant notamment le salon trop cher ?

« Ce n’est pas la raison car en limitant la taille des stands à 1 500 m2 (certains pouvaient atteindre 4 500 m2 auparavant) et les jours de montage à 6 au lieu de 16, nous avons considérablement réduit le coût. J’estime que si une marque n’est pas présente c’est soit qu’elle n’a rien à présenter soit qu’elle a loupé le virage de cette incroyable mutation ! Les constructeurs qui sont ceux du futur seront bien là, à l’instar des 9 proposant les fameuses voitures sans permis dont le succès auprès des ados et des seniors n’est plus à démontrer… »

Quelles sont vos attentes en termes de visitorat ?

« A la date d’aujourd’hui, soit à une semaine de l’ouverture, nous avons vendu 100 000 billets et espérons dépasser les 300 000. Un chiffre qu’il ne faut pas opposer aux 1,06 million de visiteurs sur la dernière édition en 2018 qui durait 10 jours, se tenait sur un bien plus grand espace et marquait les 120 ans de l’événement. Et entre vous et moi, la valeur des chiffres lorsqu’on compte l’hôtesse du stand plus de 15 fois sur la période…n’est pas complétement scientifique ! Avec ces prévisions d’entrée, le budget s’annonce à l’équilibre. »

Pourquoi avoir initié ce rassemblement avec Équip Auto, un salon pro et non grand public se tenant au même moment sous la bannière Paris Automotive Week ?

« C’est une décision que nous avons prise avec son organisateur Renaud Hamaide, Président de Comexposium, en partant du principe que l’innovation BtoC intéresse forcément aussi les pros. Il nous paraissait logique de créer un vrai rassemblement de la filière auto sur toute la chaîne de valeurs, dans laquelle il n’y a pas que les véhicules mais aussi des financeurs, des énergéticiens, l’après-vente auto, les services liés à la mobilité connectée, etc. »

En parlant de connexion, vous avez noué un partenariat avec Twitter. Dans quel objectif ?

« Le groupe Hopscotch a mis son savoir-faire à la disposition du salon et bien évidemment celui relatif à tout ce qui a trait aux réseaux sociaux. J’ai d’ailleurs une anecdote significative à ce sujet puisque le fait de commercialiser les billets et de disposer d’un monitoring en temps réel a révélé une réalité imparable… Ainsi, la campagne de pub dans le métro dont tout le monde nous a parlé a coûté une fortune et n’a rien rapporté tandis que le post d’un influenceur bien choisi a généré en une heure l’achat de quelque 15 000 billets ! Il n’y a pas photo comme on dit… Le partenariat avec Twitter va donc dans ce sens de diffuser des infos et des contenus via ce mode de communication plutôt très efficace ! A noter également que le site dédié, au fort contenu, a déjà été consulté sur les 30 derniers jours par 2 millions de visiteurs uniques qui y ont passé en moyenne 9, 5 minutes. »

Enfin, racontez-nous la genèse de cette initiative plutôt atypique permettant de gagner une Ferrari…

« C’est là aussi un bon moyen d’activer les réseaux sociaux avec ce que j’appellerais de la très bonne com ! Les belles voitures restent un rêve pour beaucoup et nous avons l’opportunité d’en faire une réalité avec cette initiative d’un généreux donateur offrant une Ferrari Roma à l’Institut Imagine, rien que pour le Mondial. Une tombola avec ticket à 5 euros permettra à un visiteur de gagner le véhicule et à l’Institut de récolter l’intégralité de la somme qui servira à aider les familles touchées par les maladies génétiques ».

 

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