Et vous, vous y croyez ?

 

Est-ce le contexte pas très folichon ou tout simplement le hasard ? Toujours est-il, qu’à quelques jours d’intervalle, deux marques semblent être tombées dans le même chaudron des superstitions avec deux événements autour du thème… de la poisse ! La première, Ricola, a choisi de jouer avec les croyances en célébrant ses 95 ans… un vendredi 13 (Cf ; rubrique C’est l’actu). Guidée par l’étude qu’elle vient de mener sur les superstitions des Français, elle entend bien convaincre les triskaïdékaphobes (pour votre gouverne, c’est le nom donné à ceux qui souffrent d’une peur irrationnelle de ce chiffre) que cette date peut-être un jour de chance et veut le prouver avec son événement baptisé 13 Porte Bonheur Ricola.

La seconde, Heineken, dont le foot est un pilier de com, s’est également basée sur une étude qu’elle a menée dans le cadre de sa campagne célébrant la passion des fans. Selon le groupe brassicole, il en ressortirait que 45 % des fans de foot affirment avoir déjà arrêté de regarder un match pour ne pas porter la poisse et que 43 % auraient même reconnu s’être blâmés eux-mêmes après une défaite ! Surfant sur l’actu avec la finale de la Ligue des Champions dont elle est partenaire depuis 30 ans, Heineken a monté une opé clin d’œil qui a généré son petit buzz. Elle a identifié un supporter de l’Inter Milan qui pense être un véritable porte-poisse pour son club favori – au point qu’il a pris l’habitude de ne plus jamais assister aux matchs en présentiel pour ne pas compromettre les chances de victoire – et a décidé d’en faire le héros de sa campagne The Unlucky Charm (le porte-bonheur).

Voilà donc Marco Simeone, c’est son petit nom, convié par la marque à regarder le match à distance, dans un bar conçu sur-mesure baptisé Marco’s Far Away Pub, au fin fond de l’Allemagne, à des centaines de kilomètres du stade de Munich. Pas contrarié pour un sou et certain que son exil produirait son petit effet, le supporter déclarait alors une pinte de bière à la main : « J’aimerais bien être là, mais plus que ça, je veux voir l’Inter gagner et si je suis dans ce stade, ça n’arrivera pas. Je ferais n’importe quoi pour mon équipe, alors à ce stade-ci, il est important que je regarde de loin. Au moins, je n’aurai pas à faire la queue pour une bière là où je suis !». Et les fans du club de le remercier pour son sacrifice, en visio depuis les gradins du stade… Bon, les Dieux du foot en ont décidé autrement et cette expatriation n’aura pas suffi à l’Inter Milan pour gagner le match. En revanche, Heineken a bien occupé le terrain en matière de com et de lien avec sa communauté. On y croit ou pas… mais c’est bien le but !

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