Quelque chose à vous dire

Jean-François Royer, Directeur général Hopscotch Sport

« Être un acteur de l’ensemble de l’écosystème sportif capable de répondre à tous les besoins »

 

 

Pour faire suite à l’acquisition par le groupe des agences Alizeum, Sport & co et UniTeam en juin 2022, voici Hopscotch Sport dans les starting-blocks…

« Après le temps de l’installation des équipes puis celui de la mise sur pied de notre offre, Sébastien Foucras (Dga adjoint), Éric Conrad (en charge de l’international) et moi faisons entrer la nouvelle entité sport d’Hopscotch dans le game ! Sous la baseline Playgrounds to grow, nous sommes prêts à relever les défis et saisir les opportunités sur tous les terrains, amateurs, professionnels et ce, à destination de tous les publics. Convaincus que le sport est un fort levier d’engagement mais aussi une composante essentielle de la culture et de l’art de vivre, nous avons donc déployé 3 piliers d’expertise : le conseil et l’activation pour les marques (entreprises, fédérations…), la conception d’événements propriétaires et la régie conseil pour les ayants-droits. »

En quoi votre offre est-elle différenciante ?

« Nous voulons redéfinir le jeu en faisant grandir les marques, les athlètes, les sports et leurs publics en les connectant au bon moment, au bon endroit et pour longtemps. Nous nous positionnons comme un acteur de l’ensemble de l’écosystème sportif capable de répondre à tous les besoins. A l’image de ce que Alizéum (une des 3 agences fondatrices d’Hopscotch Sport) avait imaginé en créant Les Etoiles du sport, un programme de parrainage des champions visant à accompagner les espoirs vers la performance grâce à plusieurs temps d’échanges et de partages. Ou, autre exemple plus récent, ce nouveau modèle de collaboration avec le lancement de France Vélo Événements, filiale commune de la Fédération Française de Cyclisme et du groupe Hopscotch, destinée à apporter des savoir-faire complémentaires à la Fédération, dynamiser son action et mieux valoriser ses événements. »

Avez-vous d’autres projets de ce type dans vos cartons ?

« Ce n’est pas ce qui manque ! Ainsi, nous avons prévu de lancer, après les JOP 24, un beau projet avec la Fédération de tennis et nous finalisons actuellement un événement sportif hybride pour une autre Fédération avec laquelle nous travaillons. Et, puisque nous abordons le virtuel, il faut rappeler que nous sommes également très présents dans l’eSport. Nous venons d’ailleurs d’organiser, le 29 avril dernier, la finale de l’eLigue 1 Uber Eats, le championnat de France sur EA Sports FC 24, qui a eu lieu pour la première fois en public (Cf; photo). »

Quid de l’international ?

« Notre souhait est de nous développer rapidement à cette échelle, en s’appuyant notamment sur le réseau du groupe présent dans 40 pays avant de pouvoir mettre en place des équipes locales supplémentaires. Pour le moment, nous travaillons essentiellement sur des événements internationaux, (tels que les JO d’hiver de Milan 2026 et ceux d’été 2028 à Los Angeles) via les marques que nous accompagnons ou en répondant à des briefs paneuropéens. Nous sommes également très attentifs à tout ce qu’il se passe notamment aux USA, temple du sport entertainment, et au Moyen Orient, une zone géographique devenue très active sur le plan sportif et disposant de budgets conséquents. D’ailleurs, Hopscotch a ouvert il y a quelques mois un bureau en Arabie Saoudite. »

Justement, quelles synergies se dessinent avec le groupe ?

« Hopscotch a cette très forte capacité à pouvoir monter, lorsque c’est nécessaire, des task forces qui s’affranchissent de ses agences. Cela permet de suivre et de répondre aux problématiques clients de façon globale et donc, de fait, d’être beaucoup plus efficient. En ce qui nous concerne, nous sommes intégrés à la réflexion de beaucoup de sujets des autres pôles du groupe et inversement. C’est une vraie chance pour tous de pouvoir bénéficier de cette imbrication qui se fait très naturellement. »

Quel regard portez-vous sur la place du sport dans la communication des entreprises ?

« C’est une place de plus en plus prégnante qui suit bien évidemment l’évolution sociétale. On constate tous une perception différente qui dépasse le sport spectacle pour devenir, par exemple, un moyen de toucher des consommateurs via une expérience de marque ou de motiver ses collaborateurs. Aujourd’hui la pratique sportive fait réellement partie des sujets de préoccupation des entreprises. Il faut dire que la succession des grands événements sportifs contribue à ce qu’elles s’en emparent plus facilement et l’intègrent de plus en plus dans leurs actions de valorisation de leur marque employeur. »

On ne peut pas ne pas parler JOP 24, avec Hopscotch qui fait partie du groupement retenu pour la cérémonie de clôture !

« Alors sur ce point, n’espérez pas que je puisse vous dire quoi que ce soit puisque nous n’y sommes pas autorisés ! En revanche, je peux évoquer notre accompagnement de marques durant cette période, à l’instar d’Air Liquide sur son programme d’activation interne autour des Jeux Paralympiques, d’Accor sur le Club France, de Toyota et son équipe d’athlètes-ambassadeurs, d’Orange avec sa team Running, etc. Sans oublier la production de la Maison de la Performance, pour le compte de l’Agence Nationale du Sport, qui est un dispositif exceptionnel destiné à l’Équipe de France Olympique (athlètes et encadrement) durant les jeux. Pour la première fois de l’histoire des jeux, une sorte de mini Insep sur 9 000 m2 (au sein du Lycée Marcel Cachin à Saint-Ouen et du gymnase Alice Milliat à L’Île-Saint-Denis) proposera 9 installations sportives (terrains de basket et handball, espace de tir à l’arc, salle d’haltérophilie, espace musculation…), une zone dédiée au médical et à la récupération (massages, saunas…), des salles de travail pour 21 Fédérations sportives, des espaces de détente et convivialité. Tout ce dispositif, qui est parrainé par le groupe FDJ et Coca-Cola, sera un vrai plus pour les athlètes Français qui pourront ainsi mieux gérer leur temps de récupération et de soins, être dans des conditions de débrief ou d’analyse avec leur staff élargi qui ne peut être accrédité pour les espaces officiels, profiter de périodes d’entraînement complémentaires à l’organisation ou encore retrouver l’ensemble de leurs partenaires d’entrainement et staff technique pour se préparer ! ».

 

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