C’est généralement un mois florissant en termes d’événements, divers et variés, avec l’ouverture de la saison des festivals dont celui de Cannes en tête de gondole et la tenue de gros événements sportifs comme les internationaux de tennis à Roland-Garros ou le Grand Prix de F1 à Monaco. C’est aussi un mois très perturbant en termes d’activité avec ses jours fériés et ses ponts que l’on totalise à 5 en cette année 2025 ! Une aubaine pour moult « travailleurs » saisissant cette opportunité pour faire un break et un temps suspendu pour beaucoup d’autres qui voient leur business mis entre parenthèses. C’est le cas pour bien des secteurs d’activité, dont celui de l’événementiel qui ne vit déjà pas des heures de gloire depuis un bon paquet de semaines voire de mois…
Alors, pour faire contre mauvaise fortune bon cœur, c’est certainement la période idéale pour mener à bien des projets souvent relégués en bas de la to do list lorsqu’on a la tête dans le guidon. Ce n’est certainement pas la seule explication, sans doute plutôt un hasard de calendrier, qui fait que deux initiatives fort intéressantes viennent de voir le jour en ce joli mois de mai. La première est une action de deux associations pros du secteur, Lévénement et La Clé, qui se sont associées pour traiter du sujet de l’accessibilité sur les événements des personnes en situation de handicap. Une excellente démarche formalisée par un guide dont l’objectif est d’aider les pros à mettre en œuvre des solutions concrètes, afin de respecter cette obligation que chacun connaît depuis maintenant 20 ans sans toutefois toujours bien savoir comment procéder (Cf : Tout le monde en parle). La seconde, s’attelle à ce qu’on pourrait dans notre écosystème qualifier de « serpent de mer » : la convention d’entreprise. Et c’est l’agence Unexpected, avec Lionel Malard (Arthémuse), qui – pour rester dans la métaphore animalière – a pris le taureau par les cornes avec la rédaction d’un livre blanc. Sans avoir les effets d’une baguette magique délivrant un catalogue de solutions, il dresse sans langue de bois le constat que cet exercice de com interne n’a pas beaucoup (suffisamment ?) évolué depuis 40 ans et ouvre des pistes de réflexion pour réinventer ce rendez-vous (Cf : Quelque chose à vous dire).
Espérons que ces deux ouvrages sur deux problématiques du secteur – certes bien différentes mais tout aussi capitales – participeront à faire bouger les choses en mobilisant les pros et contribueront à faire de ce mois de mai bien calme… un temps utile de réflexion et d’action induisant des effets notables pour notre filière tout au long des prochains mois !
