Ça ne doit pas être la grosse fête dans les services de com des marques top sponsors des prochains mégas événements sportifs ! Et pour cause… Après avoir vidé leur portefeuille pour se faire une place aux côtés des 5 anneaux Olympiques ou des 5 kilos pur or du trophée du Mondial de foot, les voici acculés à devoir remettre la main au porte-monnaie pour tenter de « rattraper » les dramatiques conséquences des choix de détenteurs de droits sportifs qui semblent avoir définitivement perdu la raison… (Cf ; article Quelque chose à vous dire)
Car après l’aberration du choix du Qatar pour la Coupe du Monde – qui commence dans un mois sur fond de stades climatisés, de 160 trajets quotidiens en avion pour transporter des spectateurs et de violation massive de droits de l’homme et du droit du travail – on nous annonce que ce sera l’Arabie Saoudite qui accueillera les Jeux Asiatiques d’hiver en 2029 ! Dépassons le légitime tollé qu’a provoqué cette nouvelle ubuesque attribution pour se demander ce que font encore les marques top sponsors dans ces bourbiers ? Le jeu en vaut-il toujours la chandelle ? Parce qu’elles ont beau publier des communiqués de presse sur d’éventuelles pressions auprès des détenteurs ou de déclarer vouloir minorer leur activation sur l’événement, personne n’est dupe qu’elles sont en train de perdre une sacrée bataille auprès de l’opinion et pire de leurs communautés…
Forcément on est désormais bien loin des fondements tels que joie, fair-play, excellence, exploits humains, respect des droits et de l’environnement… pour arriver à une association devenue contre-productive voire carrément négative. Alors, n’est-il pas temps de se réveiller et d’user de leur considérable influence pour faire pression afin de remettre un peu de logique, de raison, de respect et de bon sens dans ce qui ressemble plus à d’énormes magouilles financières et politiques qu’à des compétitions sportives ? Finalement, pour reprendre une maxime faussement attribuée à Pierre de Coubertin mais toujours utilisée dans le contexte sportif : L’important aujourd’hui ne serait-il pas de ne plus participer ?
