Ça ne tourne pas rond…

62 % ! C’est, d’après un récent sondage mené par l’Ifop, la part des Français qui estiment ressentir des effets psychiques de l’épidémie Covid… Un chiffre maousse costo, mais peu étonnant pour les pros de la santé mentale qui constatent qu’une nouvelle frange de la population, sans antécédent, consulte pour des troubles mentaux allant de l’anxiété aux perturbations du sommeil en passant par le désordre alimentaire ou l’augmentation de la consommation d’alcool… Perte du lien social, incertitude liée à l’avenir, déclassement social et financier, frustration… les causes sont bien évidemment nombreuses et ne sont, hélas, pas près de se tarir ! Il faut dire que les médias nous distillent, avec ce qui ressemble parfois à de la délectation, des infos plus qu’anxiogènes et que certaines décisions gouvernementales ont pour effet de nous donner le tournis… entre un pas en avant… un pas en arrière… et deux poids… deux mesures ! Celles relatives à la filière en sont un parfait exemple et il est difficile de ne pas perdre la boule face à l’incapacité qu’ont les gouvernants à ne toujours pas arriver à faire la différence entre événements pros encadrés par un strict protocole sanitaire et manifestations non contrôlées. Il est également toujours incompréhensible pour le secteur de ne pas être reconnu comme un levier économique et donc de pouvoir maintenir une activité à un moment où l’on autorise, notamment, les rassemblements dans les transports ou les magasins justement pour ce motif.

Multiples rendez-vous, nombreuses séances d’explication, moult preuves par l’exemple avec des événements encadrés n’ayant généré aucun cluster, garanties sanitaires, happenings dans l’espace public… rien n’y fait et nous sommes toujours en attente d’un feu vert qui semble de plus en plus délicat à obtenir au vu des indicateurs actuels de progression du virus. De quoi déprimer tous les pros événementiels qui en sont à s’accrocher au moindre signe y compris lorsqu’Emmanuel Macron arrive à placer événementiel dans ses prises de parole. Mais force est de constater que ce n’est pas parce que ce mot est désormais dans son dico que les choses avancent ! Et à ce rythme, c’est 100% de la filière qui va vraiment devenir dingo…

 

 

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