Plus habitués au traditionnel ballet de leur brigade en cuisine, ils étaient 1 500 à faire des entrechats par procuration durant le gala des Bocuse d’or (article ci-dessous). Une animation qui n’a pas manqué de séduire un public de plus en plus sensible à la danse sous toutes ses formes. Multiplication des cours de zumba, hip hop, tango, danses de salon voire pole dance… développement de boîtes de nuit matinales… réussite d’artistes comme Christine and the Queens accompagnant ses chansons de moonwalk à la Jackson et mouvements de voguing… succès des retransmissions au cinéma en direct des ballets du Bolchoï… records d’audience TV avec un programme comme Danse avec les stars… déferlement de la comédie musicale de Dirty Dancing… prolongation du spectacle Tutu à Bobino mettant en scène six danseurs loufoques… sans oublier l’inénarrable Gangnam style et la folie Harlem shake dont on se souvient tous. Il n’y a pas à tortiller, la danse tient bien la barre! Un engouement que les sociologues expliqueraient par l’envie de s’amuser en se dépensant physiquement mais aussi par une nouvelle façon de parler de soi. Et si la plupart des danses demeurent individualistes, il n’en reste pas moins que leur pratique serait créatrice de lien, de rapprochement et de partage. Certains verraient même, sur le dancefloor, le reflet de la société… Alors, en piste?
Muriel Chapuis
murielchapuis@legroupe-evenements.com
crédit : JC Guilloux
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